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Accueil»Pathologies»Troubles cognitifs : tout comprendre sur leurs causes, symptômes et traitements efficaces
Pathologies

Troubles cognitifs : tout comprendre sur leurs causes, symptômes et traitements efficaces

Andy B.Par Andy B.22 mai 2025Updated:23 mai 20253 commentaires13 min
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Troubles cognitifs
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Les troubles cognitifs affectent chaque jour des milliers de personnes, souvent sans qu’elles en aient pleinement conscience. Ils touchent la mémoire, le langage, l’attention, et bien d’autres fonctions essentielles à la vie quotidienne. Derrière ces troubles se cachent des origines variées et parfois complexes. Comprendre leurs manifestations, leurs causes et les thérapies possibles est aujourd’hui important. Cet article vous propose un regard clair, rigoureux sur les troubles cognitifs, afin d’éclairer, d’orienter et, surtout, d’accompagner ceux qui en souffrent ou les côtoient.

À découvrir afficher
1. Qu’est-ce qu’un trouble cognitif ?
2. Les principales fonctions cognitives concernées
3. Vieillissement normal ou trouble cognitif ?
4. Les principales causes des troubles cognitifs
4.1. Maladies neurodégénératives : une destruction progressive
4.2. Accidents cérébraux et lésions : un cerveau fragilisé
4.3. Causes métaboliques, carentielles ou toxiques : souvent réversibles
4.4. Facteurs psychologiques et psychiatriques des troubles cognitifs : un impact méconnu
5. Symptômes des troubles cognitifs : signes à surveiller
5.1. Les premiers signaux d’alerte à ne pas négliger
5.2. Troubles cognitifs légers versus troubles sévères
5.3. Symptômes émotionnels et comportementaux associés
6. Comment diagnostiquer les troubles cognitifs ?
6.1. L’évaluation clinique : le premier pas indispensable
6.2. Les tests neuropsychologiques : mesurer les capacités cognitives
6.3. Les examens complémentaires : imagerie et analyses biologiques
7. Exemples concrets de troubles cognitifs
7.1. Maladie d’Alzheimer : le trouble cognitif le plus connu
7.2. Démence frontotemporale : quand le comportement change avant la mémoire
7.3. Démence vasculaire : des lésions cérébrales silencieuses, mais destructrices
7.4. Troubles cognitifs post-traumatiques ou psychiatriques
8. Solutions thérapeutiques et accompagnement des troubles cognitifs
8.1. Traitements médicaux : ralentir l’évolution des troubles cognitifs
8.2. Rééducation cognitive : stimuler pour préserver
8.3. Accompagnement psychosocial et soutien aux aidants
9. FAQ – Troubles cognitifs : les réponses à vos questions
9.1. Quelle est la différence entre un trouble cognitif léger et une démence ?
9.2. Peut-on prévenir les troubles cognitifs ?
9.3. À quel âge apparaissent les premiers symptômes ?
9.4. Quels professionnels consulter ?
9.5. Un trouble cognitif est-il toujours irréversible ?

Qu’est-ce qu’un trouble cognitif ?

Un trouble cognitif désigne une altération des fonctions mentales supérieures. Il ne s’agit pas simplement d’un oubli passager ou d’une fatigue intellectuelle. Ces troubles impactent directement la capacité d’une personne à penser, à comprendre, à mémoriser ou à raisonner. Ils peuvent être discrets au début, mais évoluer lentement ou brutalement selon leur origine.Troubles cognitifs définition

On parle de trouble cognitif lorsqu’un dysfonctionnement perturbe durablement la vie quotidienne. Ce n’est donc pas un simple défaut d’attention ou une baisse de concentration temporaire. Il s’agit d’un ensemble de symptômes qui révèlent une atteinte du fonctionnement cérébral.

Les principales fonctions cognitives concernées

Le cerveau humain pilote une grande variété de fonctions cognitives. Parmi les plus fréquemment touchées, on retrouve :

  • La mémoire: difficulté à se souvenir d’événements récents, à apprendre de nouvelles informations ou à retrouver des souvenirs anciens.
  • L’attention: incapacité à rester concentré, à filtrer les distractions ou à suivre une tâche jusqu’au bout.
  • Le langage: problèmes d’expression orale ou écrite, difficulté à comprendre ce qui est dit, ou à trouver ses mots.
  • Les fonctions exécutives: troubles de l’organisation, de la planification, du raisonnement logique ou de la prise de décision.
  • La perception spatiale et visuelle: désorientation, mauvaise reconnaissance des formes ou des visages.

Ces fonctions ne sont pas indépendantes. Lorsqu’une est atteinte, cela peut déséquilibrer l’ensemble du fonctionnement cognitif.

Vieillissement normal ou trouble cognitif ?

Il est naturel que certaines fonctions mentales ralentissent avec l’âge. Le cerveau, comme tous les organes, subit le passage du temps. Il est donc normal d’avoir parfois du mal à se rappeler un mot ou à suivre une conversation rapide.

Mais un trouble cognitif se distingue par son impact sur la vie quotidienne. Oublier où l’on a posé ses clés est une chose. Ne plus savoir à quoi elles servent ou comment rentrer chez soi en est une autre. C’est cette perte d’autonomie progressive qui alerte.

La frontière entre vieillissement cognitif normal et pathologique peut être subtile. C’est pourquoi un diagnostic précoce est important. Il permet de différencier une simple fatigue mentale d’un début de déclin plus sérieux.

Lire aussi : Stress — Anxiété – Phobie et Toc : comment la médecine alternative peut-elle aider ?

Les principales causes des troubles cognitifs

Les troubles cognitifs ne surviennent jamais par hasard. Ils sont le résultat de mécanismes complexes qui altèrent le fonctionnement du cerveau. Identifier la cause est important, car elle détermine souvent le type de traitement et les perspectives d’évolution. On distingue plusieurs grandes familles de causes.

Maladies neurodégénératives : une destruction progressive

Les maladies neurodégénératives sont les premières responsables des troubles cognitifs chroniques. Elles provoquent une mort lente et irréversible des neurones.

Parmi elles :

  • La maladie d’Alzheimer: la plus fréquente, elle altère d’abord la mémoire, puis l’ensemble des fonctions cognitives.
  • La maladie de Parkinson: lorsqu’elle évolue, elle peut entraîner un déclin cognitif, notamment sur l’attention et les fonctions exécutives.
  • La démence à corps de Lewy: elle combine des symptômes moteurs et cognitifs, avec des fluctuations d’attention et des hallucinations.
  • La dégénérescence fronto-temporale: elle affecte surtout le comportement, le langage et le contrôle émotionnel.

Ces pathologies sont incurables à ce jour, mais leur progression peut être ralentie si elles sont prises en charge tôt.

Accidents cérébraux et lésions : un cerveau fragilisé

Certains troubles cognitifs surviennent brutalement après une atteinte physique du cerveau.

Les causes possibles sont :

  • Accident vasculaire cérébral — AVC: une partie du cerveau est privée d’oxygène, entraînant la mort de neurones.
  • Traumatisme crânien: un choc violent peut endommager les zones responsables de la mémoire ou de l’attention.
  • Tumeurs cérébrales: bénignes ou malignes, elles peuvent perturber les fonctions cognitives selon leur localisation.
  • Épilepsie sévère: les crises répétées peuvent à terme altérer certaines capacités mentales.

Dans ces cas, les séquelles varient selon la gravité et la rapidité de la prise en charge.

Causes métaboliques, carentielles ou toxiques : souvent réversibles

Certains troubles cognitifs peuvent être réversibles s’ils sont dus à un déséquilibre du corps ou à l’exposition à des substances nocives. Les exemples fréquents incluent :

  • Carences en vitamines B1, B6 ou B12: elles affectent directement le fonctionnement neuronal.
  • Hypothyroïdie: un déficit d’hormones thyroïdiennes ralentit le métabolisme cérébral.
  • Insuffisance hépatique ou rénale: l’accumulation de toxines dans le sang altère la vigilance et la mémoire.
  • Intoxications (alcool, drogues, solvants, métaux lourds): à long terme, elles provoquent une dégradation cognitive progressive.

Le bon diagnostic permet, dans ces cas, une amélioration réelle après correction de la cause.

Facteurs psychologiques et psychiatriques des troubles cognitifs : un impact méconnu

Il est aussi important de ne pas négliger les causes psychologiques. Certaines pathologies mentales peuvent imiter un trouble cognitif. On parle alors de pseudo-démence, souvent liée à :

  • Dépression sévère: elle peut provoquer une baisse de la mémoire, de la concentration et du langage.
  • Anxiété chronique: l’hypervigilance nuit à l’attention et à la mémorisation.
  • Schizophrénie: elle s’accompagne souvent de troubles cognitifs durables.
  • Troubles bipolaires: les phases dépressives ou maniaques affectent les fonctions exécutives.

Dans ces cas, une évaluation neuropsychologique est indispensable pour différencier le trouble cognitif d’un trouble de l’humeur.

Symptômes des troubles cognitifs : signes à surveiller

Les symptômes sont les premiers éléments à surveiller pour identifier rapidement des troubles cognitifs chez des personnes affectées. Ils sont de plusieurs types :

Les premiers signaux d’alerte à ne pas négliger

Les troubles cognitifs débutent souvent de manière insidieuse. Les premiers signes peuvent passer inaperçus, confondus avec de la fatigue, du stress ou de simples oublis. Pourtant, certains indices doivent alerter.

Une personne atteinte commence à avoir du mal à retenir des informations récentes. Elle pose les mêmes questions plusieurs fois, oublie des rendez-vous ou répète des histoires déjà racontées. Parfois, elle semble désorientée dans le temps ou l’espace, perd ses objets ou se perd elle-même dans des lieux familiers.

Ces signes ne doivent pas être ignorés, surtout s’ils s’aggravent avec le temps. Ce sont souvent les proches qui s’en rendent compte les premiers.

Troubles cognitifs légers versus troubles sévères

Il existe un continuum entre le fonctionnement cognitif normal, le trouble cognitif léger et les formes sévères comme la démence. Le trouble cognitif léger (MCI) marque une étape intermédiaire. Il se caractérise par des difficultés mesurables, mais qui n’empêchent pas encore une vie autonome.

À ce stade, la personne reste capable de gérer ses affaires courantes, mais ressent une baisse d’efficacité. Elle a besoin de plus de temps ou de stratégies pour compenser. Ce trouble peut rester stable, s’améliorer ou évoluer vers une forme plus grave.

Lorsque les troubles cognitifs deviennent sévères, ils compromettent l’autonomie. La personne perd la capacité de faire des choix, de gérer son argent, de cuisiner ou même de s’habiller. L’entourage devient indispensable pour assurer la sécurité et le quotidien.

Symptômes émotionnels et comportementaux associés

Les troubles cognitifs ne touchent pas uniquement l’intellect. Ils s’accompagnent souvent de changements émotionnels et comportementaux. Une personne autrefois calme peut devenir irritable, anxieuse ou méfiante. Des troubles de l’humeur, comme la dépression ou l’apathie, apparaissent fréquemment.

Parfois, le trouble engendre des conduites inadaptées : désinhibition, agitation ou retrait social. Ces symptômes secondaires compliquent encore la prise en charge. Ils augmentent aussi la souffrance du patient et de ses proches.

Comprendre que ces réactions font partie du trouble est important. Ce ne sont pas des caprices ou un manque de volonté. Ce sont des signes cliniques qui nécessitent écoute, bienveillance et accompagnement adapté.

Comment diagnostiquer les troubles cognitifs ?

Le diagnostic des troubles cognitifs est une étape cruciale. Il permet de comprendre l’origine des symptômes, d’évaluer leur gravité et d’établir un plan de prise en charge adapté. Cette démarche repose sur une approche multidisciplinaire et un ensemble d’examens cliniques et complémentaires.Troubles cognitifs diagnostic

L’évaluation clinique : le premier pas indispensable

Le médecin commence par recueillir un historique précis des symptômes. Il interroge la personne concernée ainsi que ses proches pour détecter les changements observés. L’évaluation porte sur :

  • La mémoire (capacité à retenir et rappeler des informations) ;
  • L’attention et la concentration ;
  • Le langage (troubles de la parole, compréhension) ;
  • Les fonctions exécutives (organisation, planification) ;
  • Le comportement et l’humeur.

Ce bilan initial oriente souvent vers des examens plus spécifiques.

Les tests neuropsychologiques : mesurer les capacités cognitives

Pour objectiver les troubles, le patient passe des tests standardisés. Ils évaluent plusieurs domaines :

  • La mémoire épisodique (souvenirs récents ou anciens) ;
  • Les capacités visuo-spatiales (orientation, reconnaissance des objets) ;
  • Le langage (compréhension, expression) ;
  • Les fonctions attentionnelles et exécutives.

Ces tests, réalisés par un neuropsychologue, permettent de quantifier les déficits et d’établir un profil cognitif précis. Ils aident aussi à différencier troubles cognitifs et troubles psychiques.

Les examens complémentaires : imagerie et analyses biologiques

Les techniques d’imagerie cérébrale jouent un rôle majeur :

  • IRM cérébrale : elle détecte les lésions, atrophies ou anomalies vasculaires.
  • Scanner : utile en urgence pour exclure un accident vasculaire.
  • TEP scan (tomographie par émission de positons) : explore le métabolisme cérébral, souvent utilisé dans les maladies neurodégénératives.

Par ailleurs, des analyses sanguines sont réalisées pour rechercher des carences vitaminiques, un dysfonctionnement thyroïdien, des marqueurs inflammatoires ou infectieux, etc. Ces examens permettent d’éliminer les causes réversibles.

Exemples concrets de troubles cognitifs

Les troubles cognitifs ne forment pas une entité unique. Ils regroupent en réalité plusieurs pathologies, aux origines et aux manifestations diverses. Certaines sont liées à des maladies neurodégénératives, d’autres à des atteintes vasculaires, à des traumatismes ou à des troubles psychiatriques. Pour mieux comprendre, voici quelques exemples concrets parmi les plus fréquents.

Maladie d’Alzheimer : le trouble cognitif le plus connu

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus répandue de trouble cognitif sévère. Elle débute généralement après 65 ans, mais peut survenir plus tôt dans de rares cas. Elle touche d’abord la mémoire épisodique, celle qui permet de se souvenir d’événements récents.

Progressivement, les autres fonctions cognitives sont atteintes : langage, raisonnement, orientation. Le patient perd peu à peu son autonomie. Il peut oublier des visages familiers, se perdre sur un trajet connu ou avoir du mal à tenir une conversation.

Cette maladie évolue lentement, sur plusieurs années. Elle est irréversible, mais des traitements peuvent ralentir sa progression et améliorer la qualité de vie.

 Démence frontotemporale : quand le comportement change avant la mémoire

Moins connue que l’Alzheimer, la démence frontotemporale touche des patients plus jeunes, souvent entre 50 et 65 ans. Elle affecte les lobes frontaux et temporaux du cerveau. Contrairement à Alzheimer, la mémoire peut rester intacte dans un premier temps.

Ce sont les comportements qui changent d’abord. Le patient devient impulsif, désinhibé, parfois agressif. Il peut aussi perdre toute motivation, ou manifester une indifférence émotionnelle inquiétante. Les troubles du langage sont également fréquents.

Cette forme de trouble cognitif est particulièrement difficile à vivre pour l’entourage. Elle bouleverse la personnalité même de la personne atteinte.

Démence vasculaire : des lésions cérébrales silencieuses, mais destructrices

La démence vasculaire est causée par des troubles de la circulation sanguine dans le cerveau. Elle survient souvent après des AVC ou en cas d’hypertension mal contrôlée. Les lésions provoquent des pertes de matière cérébrale, responsables de la détérioration cognitive.

Les symptômes dépendent de la zone atteinte. Ils peuvent apparaître de manière brutale ou progressive. La mémoire est souvent moins touchée que dans Alzheimer, mais l’attention, la vitesse de traitement et les fonctions exécutives sont altérées.

Cette forme de démence est parfois évitable. Une bonne prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires est donc nécessaire pour la prévenir.

Troubles cognitifs post-traumatiques ou psychiatriques

Un traumatisme crânien, même modéré, peut entraîner des séquelles cognitives durables. Problèmes de concentration, troubles de la mémoire, lenteur de pensée : ces difficultés sont fréquentes après un accident.

De même, certains troubles psychiatriques comme la schizophrénie, la dépression sévère ou les troubles bipolaires peuvent s’accompagner de troubles cognitifs. Ces derniers sont souvent sous-estimés, mais ils influencent fortement la vie quotidienne et les capacités d’adaptation.

La bonne nouvelle, c’est que dans ces cas, une amélioration est souvent possible avec une prise en charge adaptée et multidisciplinaire.

Solutions thérapeutiques et accompagnement des troubles cognitifs

Les troubles cognitifs, qu’ils soient légers ou sévères, nécessitent une approche globale. Il n’existe pas de remède miracle, mais plusieurs solutions permettent de ralentir l’évolution, de préserver l’autonomie et d’améliorer la qualité de vie. L’objectif n’est pas seulement médical : il est aussi humain, social et fonctionnel.

Traitements médicaux : ralentir l’évolution des troubles cognitifs

Lorsque les troubles cognitifs sont liés à une pathologie comme Alzheimer, certains médicaments peuvent être prescrits. Ce sont principalement des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (comme le donépézil) ou des antagonistes des récepteurs NMDA (comme la mémantine).

Ces traitements n’inversent pas la maladie, mais ils peuvent ralentir son évolution et stabiliser temporairement les fonctions cognitives. Ils sont généralement mieux tolérés lorsqu’ils sont administrés tôt.

Dans le cas de la démence vasculaire, le contrôle des facteurs de risque (hypertension, diabète, cholestérol) est primordial. Il permet de limiter les lésions cérébrales futures. Il est aussi important de traiter les symptômes associés : troubles du sommeil, dépression, agitation. Une prise en charge médicamenteuse adaptée peut considérablement améliorer le quotidien du patient et de son entourage.

Rééducation cognitive : stimuler pour préserver

La stimulation cognitive fait partie intégrante de la prise en charge. Elle vise à entretenir les capacités restantes à travers des exercices ciblés : mémoire, attention, logique, langage.Troubles cognitifs rééducation

Cette rééducation est proposée par des neuropsychologues, des orthophonistes ou dans des centres spécialisés. Elle repose sur des jeux, des entraînements réguliers, voire des logiciels conçus à cet effet.

Le but n’est pas de « guérir », mais de retarder le déclin. En maintenant le cerveau actif, on favorise la plasticité cérébrale et on améliore la qualité de vie.

Accompagnement psychosocial et soutien aux aidants

Au-delà de la thérapie, l’accompagnement humain est d’une grande utilité. Le diagnostic d’un trouble cognitif bouleverse les repères, tant pour le patient que pour ses proches. Un suivi psychologique peut aider à accepter la situation et à mieux y faire face.

Des associations, des groupes de parole et des dispositifs d’aide à domicile existent pour soutenir les familles. Les aidants sont souvent en première ligne : il est important de ne pas les oublier. Leur épuisement peut être évité grâce à des relais, des formations et un soutien psychologique adapté.

L’adaptation du logement, les aides techniques (agenda électronique, étiquetage des objets, chemin lumineux) et les activités sociales encadrées font également partie intégrante de l’accompagnement.

FAQ – Troubles cognitifs : les réponses à vos questions

Quelle est la différence entre un trouble cognitif léger et une démence ?

Le trouble cognitif léger (TCL) correspond à une baisse modérée des capacités cognitives, souvent la mémoire ou l’attention, sans altération de l’autonomie. La démence, elle, entraîne une perte d’indépendance dans les activités quotidiennes. Le TCL peut évoluer, mais ce n’est pas systématique.

Peut-on prévenir les troubles cognitifs ?

Il est possible de réduire les risques en adoptant une hygiène de vie saine : activité physique régulière, alimentation équilibrée, stimulation intellectuelle, gestion du stress, sommeil de qualité, arrêt du tabac. Ces habitudes protègent le cerveau sur le long terme.

À quel âge apparaissent les premiers symptômes ?

Tout dépend de la cause. Les troubles cognitifs liés à Alzheimer débutent souvent après 65 ans, mais certaines formes précoces peuvent apparaître dès 50 ans. D’autres, comme ceux liés à un traumatisme, peuvent survenir à tout âge.

Quels professionnels consulter ?

Le médecin généraliste est le premier interlocuteur. Il peut orienter vers un neurologue, un gériatre ou un centre mémoire. Les neuropsychologues, orthophonistes, ergothérapeutes et travailleurs sociaux complètent la prise en charge.

Un trouble cognitif est-il toujours irréversible ?

Pas nécessairement. Certains troubles cognitifs, surtout s’ils sont liés à une cause temporaire (médicament, dépression, carence, etc.), peuvent s’améliorer avec le traitement de la cause. En revanche, les maladies neurodégénératives restent incurables, bien que leur progression puisse être freinée.

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Andy B.

    Technologue en médecine nucléaire et passionné de l'écriture, je partage mes connaissances sur l'utilisation des sources d'énergie atomiques pour le diagnostic et la thérapie. Sur mon blog, vous trouverez aussi des conseils et astuces pertinents pour adopter un mode de vie sain et vous préserver des maladies.

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