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Accueil»Médecine nucléaire»Scintigraphie : tout comprendre sur cet examen en médecine nucléaire
Médecine nucléaire

Scintigraphie : tout comprendre sur cet examen en médecine nucléaire

Andy B.Par Andy B.27 avril 2025Updated:30 avril 2025Aucun commentaire15 min
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Scintigraphie médecine nucléaire
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La scintigraphie est un examen d’imagerie médicale souvent méconnu du grand public. Pourtant, elle permet de visualiser le fonctionnement intime des organes, bien au-delà de ce que révèle une simple radiographie. Grâce à l’injection d’un produit faiblement radioactif, cet outil précieux aide au diagnostic de nombreuses maladies, parfois avant même l’apparition de symptômes visibles. Comment fonctionne cette technique ? Dans quels cas est-elle prescrite ? Voici tout ce que vous devez savoir, expliqué avec clarté et précision.

À découvrir afficher
1. Scintigraphie : Définition simple, mais complète
2. Pourquoi prescrit-on une scintigraphie ?
2.1. Bilan des pathologies cardiaques : scintigraphie myocardique
2.2. Détection des cancers : osseux, thyroïdiens, pulmonaires, etc.
2.3. Recherche d’infections et d’inflammations
2.4. Exploration des troubles rénaux, osseux, digestifs
3. Déroulement d’une scintigraphie : Étape par étape
3.1. Avant l’examen : préparation du patient
3.2. Pendant l’examen : l’injection et la prise des images
3.3. Après l’examen : surveillance et consignes
4. Les radiotraceurs utilisés en scintigraphie : des outils de haute précision
4.1. Principaux radio-isotopes utilisés
4.2. Sécurité des radiotraceurs pour le patient
4.3. Durée de vie courte et élimination naturelle
5. Scintigraphie : Est-ce vraiment sans danger ?
5.1. Dose de rayonnement : comparaison avec d’autres examens
5.2. Mesures de protection pour les patients et l’entourage
5.3. Cas particuliers : femmes enceintes, enfants
6. Applications spécifiques selon les organes
6.1. Scintigraphie osseuse
6.2. Scintigraphie pulmonaire (V/Q scan)
6.3. Scintigraphie thyroïdienne
6.4. Scintigraphie rénale
6.5. Scintigraphie cardiaque
7. Les limites de la scintigraphie en médecine nucléaire
7.1. Résolution inférieure à l’IRM ou au scanner pour certaines lésions
7.2. Faux positifs et faux négatifs possibles
7.3. Nécessité parfois de compléter avec d’autres examens
8. Scintigraphie vs autres examens d’imagerie : quelle complémentarité ?
9. La scintigraphie de demain : innovations en cours
9.1. Caméras plus rapides et précises
9.2. Nouvelles générations de radiotraceurs ciblés (médecine personnalisée)
9.3. Couplage avec d’autres techniques (TEP-scanner hybride)
10. FAQ : les questions les plus fréquentes sur les examens en scintigraphie
10.1. La scintigraphie peut-elle être utilisée pour suivre l’évolution d’une maladie ?
10.2. Le traceur radioactif reste-t-il dans le corps après l’examen ?
10.3. Les résultats d’une scintigraphie sont-ils toujours fiables ?
10.4. Est-ce que la scintigraphie peut être pratiquée chez tous les patients ?
10.5. Peut-on manger avant une scintigraphie ?
10.6. Quelle est la différence entre scintigraphie et PET scan ?
10.7. La scintigraphie peut-elle être utilisée pour la détection précoce du cancer ?
10.8. Quelles sont les alternatives à la scintigraphie ?
10.9. La scintigraphie est-elle couverte par la sécurité sociale ?

Scintigraphie : Définition simple, mais complète

Comprendre ce qu’est réellement la scintigraphie permet de mieux apprécier son utilité en médecine nucléaire. Cette technique repose sur des principes physiques précis et se distingue des autres examens d’imagerie courants.Scintigraphie médecine nucléaire

La scintigraphie est un examen d’imagerie fonctionnelle. Elle consiste à injecter dans l’organisme un produit faiblement radioactif, appelé radiotraceur. Ce radiotraceur se fixe de manière ciblée sur l’organe ou le tissu que le médecin souhaite étudier. Une caméra spécifique, appelée gamma-caméra, capte les rayonnements émis par le radiotraceur. Elle produit ainsi des images détaillées de l’activité biologique interne.

La scintigraphie repose sur la détection des émissions gamma. Contrairement au scanner ou à l’IRM, elle ne montre pas la structure des organes. Elle révèle leur fonctionnement en temps réel, notamment le flux sanguin ou le métabolisme cellulaire. Elle visualise des anomalies fonctionnelles parfois invisibles aux autres examens.

Par sa capacité unique à explorer l’activité cellulaire, la scintigraphie occupe une place centrale en médecine nucléaire. Elle intervient souvent là où d’autres méthodes d’imagerie ne suffisent pas pour établir un diagnostic précis.

Pourquoi prescrit-on une scintigraphie ?

La scintigraphie est un examen de choix dans des situations spécifiques, souvent lorsque d’autres techniques d’imagerie échouent à apporter des réponses claires. Il joue un rôle prépondérant dans le diagnostic et le suivi de diverses pathologies, particulièrement celles où l’observation du fonctionnement des organes prime sur leur simple structure.

Bilan des pathologies cardiaques : scintigraphie myocardique

Une des applications les plus courantes de la scintigraphie est le diagnostic des maladies cardiaques. La scintigraphie myocardique permet d’évaluer la perfusion sanguine du cœur. Elle peut révéler des problèmes tels que des obstructions dans les artères coronaires, indicatifs de maladies cardiaques graves comme l’infarctus du myocarde.

Détection des cancers : osseux, thyroïdiens, pulmonaires, etc.

La scintigraphie est également utilisée pour la détection de certains cancers, comme le carcinome hepatocellulaire. Elle permet de repérer les métastases osseuses, par exemple, en injectant un radiotraceur qui se fixe sur les zones osseuses anormales. Elle joue aussi un rôle clé dans l’évaluation du cancer de la thyroïde et d’autres cancers pulmonaires.

Recherche d’infections et d’inflammations

En cas d’infections ou d’inflammations dans l’organisme, la scintigraphie peut localiser des zones de contagion ou d’inflammation non visibles par d’autres méthodes. Elle est précieuse pour diagnostiquer des infections osseuses, des abcès ou des inflammations dans des tissus profonds.

Exploration des troubles rénaux, osseux, digestifs

Enfin, la scintigraphie permet de surveiller le fonctionnement des reins, de détecter des troubles osseux ou des pathologies digestives. Par exemple, en cas de suspicion de dysfonction rénale, la scintigraphie rénale permet d’évaluer la perfusion et l’élimination rénale, offrant des informations cruciales pour les médecins.

Déroulement d’une scintigraphie : Étape par étape

Le déroulement de la scintigraphie est bien encadré et rassurant, tant pour les patients que pour les professionnels de santé. Bien qu’il s’agisse d’un examen utilisant des radiations, il reste parfaitement maîtrisé et sécurisé.

Avant l’examen : préparation du patient

Avant de réaliser une scintigraphie, les professionnels peuvent donner certaines instructions au patient. En fonction du type d’examen, ils peuvent demander de jeûner quelques heures avant l’injection du radiotraceur. De plus, dans certains cas, ils peuvent demander l’arrêt temporaire de certains médicaments, comme les bêtabloquants ou les anticoagulants, pour garantir la précision des résultats.

Il est également important que les professionnels expliquent bien la nature du radiotraceur, un produit faiblement radioactif qui se fixe spécifiquement sur l’organe ciblé. Ils administrent généralement ce produit par injection intraveineuse.

Pendant l’examen : l’injection et la prise des images

Une fois les préparations effectuées, l’examen peut commencer. Le radiotraceur est injecté dans une veine du bras. Selon le type de scintigraphie, il peut être nécessaire d’attendre quelques minutes à quelques heures, afin que le traceur se fixe sur l’organe cible.

Pendant l’attente, le patient peut être amené à s’allonger ou à rester immobile. L’acquisition des images se fait ensuite avec une gamma-caméra, un appareil spécialisé qui capte les rayonnements gamma émis par le radiotraceur. Cette caméra se déplace autour du patient pour obtenir une série d’images en 2D ou 3D, selon le type de scintigraphie pratiqué.

La durée de l’examen varie selon les organes explorés. En général, la procédure dure entre 20 et 60 minutes, mais elle peut être plus longue dans certains cas, notamment lorsqu’un délai d’attente est nécessaire pour que le traceur se fixe correctement.

Après l’examen : surveillance et consignes

Une fois les médecins ayant obtenu les images, l’examen est terminé. Le patient peut généralement reprendre ses activités normales, bien que les professionnels donnent parfois certaines instructions post-examen. Par exemple, ils peuvent conseiller de boire beaucoup d’eau afin d’aider le corps à éliminer le radiotraceur plus rapidement.

Dans certains cas, les équipes médicales effectuent une surveillance post-examen pour vérifier l’absence d’effets secondaires. En général, ces effets restent rares et temporaires, mais un suivi est recommandé, notamment chez les personnes présentant des antécédents médicaux particuliers.

Lisez cette vidéo pour mieux comprendre comment se déroulent les examens en scintigraphie

Les radiotraceurs utilisés en scintigraphie : des outils de haute précision

Les radiotraceurs sont au cœur de la scintigraphie. Ces substances radioactives sont injectées dans le corps pour permettre à la gamma-caméra de capturer les images fonctionnelles des organes et tissus ciblés. Leur rôle est très important pour garantir la précision et la qualité des résultats.

Principaux radio-isotopes utilisés

Le radiotraceur contient des radio-isotopes spécifiques, dont les plus courants sont le technétium-99m, l’iode-123, le gallium-67 et d’autres isotopes selon l’organe à examiner. Chaque isotope possède des propriétés particulières qui le rendent plus ou moins adapté à certaines applications.

  • Le technétium-99m, par exemple, est très utilisé pour les scintigraphies cardiaques, osseuses et rénales. Il émet des radiations que la gamma-caméra peut détecter facilement, offrant ainsi des images de haute qualité.
  • L’iode-123 est principalement utilisé dans les scintigraphies thyroïdiennes en raison de sa capacité à se fixer spécifiquement sur les cellules de la glande thyroïde.

Sécurité des radiotraceurs pour le patient

Bien que les radiotraceurs soient radioactifs, leur utilisation en scintigraphie reste parfaitement sécurisée. Les professionnels formés réalisent l’examen de manière contrôlée, et la quantité de radiation utilisée ne présente aucun danger pour la santé du patient.

Ces substances s’éliminent généralement du corps assez rapidement grâce à leur courte durée de vie radioactive. Elles se décomposent en quelques heures et s’évacuent principalement par l’urine. L’irradiation liée à la scintigraphie reste bien en deçà de celle subie lors d’autres examens comme les radiographies conventionnelles.

Durée de vie courte et élimination naturelle

L’un des avantages majeurs des radiotraceurs utilisés en scintigraphie est leur courte demi-vie. Après leur injection, ces isotopes se désintègrent rapidement et n’émettent des radiations que pendant une période limitée. Cette caractéristique permet de minimiser l’exposition du patient tout en obtenant des images précises et fiables.

L’élimination des radiotraceurs se fait principalement par voie urinaire, ce qui signifie que le patient doit boire abondamment après l’examen pour aider à leur élimination rapide. Ce processus est généralement rapide et ne nécessite pas de suivi particulier, hormis un contrôle si des symptômes inhabituels apparaissent.

Scintigraphie : Est-ce vraiment sans danger ?

L’une des préoccupations majeures des patients avant une scintigraphie est la question de la sécurité, en particulier concernant les rayonnements. La radioactivité peut susciter des craintes, mais il faut comprendre que les protocoles de scintigraphie sont conçus pour minimiser les risques tout en offrant une grande précision diagnostique.

Dose de rayonnement : comparaison avec d’autres examens

La quantité de rayonnement utilisée lors d’une scintigraphie reste bien plus faible que celle reçue lors d’examens comme les radiographies classiques ou même un scanner. En comparaison, les experts considèrent la scintigraphie comme un examen à faible dose de radiation. Par exemple, une scintigraphie osseuse expose le patient à une dose similaire à celle d’une radiographie pulmonaire.

En revanche, cet examen est bien plus bénéfique pour les diagnostics fonctionnels. Il permet en effet de détecter des pathologies bien avant qu’elles ne soient visibles sur des images anatomiques classiques, comme celles produites par un scanner ou une IRM.

Mesures de protection pour les patients et l’entourage

Des mesures strictes protègent le patient et son entourage contre toute exposition excessive aux radiations. Cela inclut une préparation minutieuse du patient avant l’examen, ainsi que des précautions pendant et après l’examen. Par exemple, le patient est souvent invité à boire beaucoup d’eau après l’examen pour faciliter l’élimination rapide du radiotraceur par les voies urinaires.

Les professionnels de santé prennent également soin de respecter des protocoles de sécurité pour minimiser l’exposition des personnes autour du patient. Cela passe par exemple par la limitation du temps de contact avec le patient, surtout dans les heures qui suivent l’examen.

Cas particuliers : femmes enceintes, enfants

Certaines populations, comme les femmes enceintes ou les enfants, nécessitent une attention particulière. En règle générale, les médecins contre-indiquent la scintigraphie pendant la grossesse, sauf en cas d’absolue nécessité lorsque le bénéfice du diagnostic l’emporte sur les risques potentiels. Pour les enfants, les professionnels ajustent les doses de radiotraceurs en fonction de leur poids et de l’organe à examiner, garantissant ainsi leur sécurité.

Applications spécifiques selon les organes

La scintigraphie est une technique d’imagerie fonctionnelle extrêmement polyvalente, capable de diagnostiquer et de suivre un grand nombre de pathologies. En fonction de l’organe ciblé, le choix du radiotraceur et de la méthode d’imagerie varie. Voici quelques exemples d’applications spécifiques de la scintigraphie dans l’exploration de différents organes.

Scintigraphie osseuse

La scintigraphie osseuse est principalement utilisée pour diagnostiquer divers types de pathologies :

  • Les métastases osseuses ;
  • Les infections osseuses (ostéomyélites) ;
  • Certaines pathologies inflammatoires comme la maladie de Paget.

En injectant un radiotraceur spécifique, généralement à base de technétium-99m, l’examen permet de détecter des anomalies dans la structure osseuse même avant l’apparition de modifications visibles sur des radiographies classiques. Cet examen est particulièrement utile pour repérer des lésions osseuses difficiles à détecter autrement, comme celles liées à un cancer.

Scintigraphie pulmonaire (V/Q scan)

La scintigraphie pulmonaire, ou « V/Q scan », évalue la fonction pulmonaire et permet de diagnostiquer des anomalies comme les embolies pulmonaires. Le radiotraceur s’administre par inhalation pour observer la ventilation, et par injection intraveineuse pour observer la perfusion sanguine. Cet examen visualise les zones des poumons où la circulation sanguine ou la ventilation est altérée. Il facilite ainsi le diagnostic de troubles respiratoires complexes.

Scintigraphie thyroïdienne

Utilisée pour évaluer les anomalies de la glande thyroïde, la scintigraphie thyroïdienne permet de diagnostiquer des conditions telles que l’hyperthyroïdie, les nodules thyroïdiens ou encore les cancers thyroïdiens. En injectant du radiotraceur (souvent de l’iode-123), l’examen permet de visualiser les zones actives ou hypoactives de la glande, ce qui peut guider les médecins dans leurs décisions thérapeutiques, comme la chirurgie ou le traitement à l’iode radioactif.Scintigraphie médecine nucléaire

Scintigraphie rénale

La scintigraphie rénale est utilisée pour évaluer la fonction des reins. Elle est particulièrement utile dans le cadre de l’évaluation de l’hypertension, des insuffisances rénales ou des anomalies congénitales. Cet examen peut également aider à détecter des obstructions urinaires ou des infections rénales. Grâce au radiotraceur, la scintigraphie permet de visualiser la circulation sanguine dans les reins et leur capacité à filtrer et éliminer les déchets.

Scintigraphie cardiaque

La scintigraphie cardiaque ou scintigraphie myocardique est l’une des applications les plus courantes de la scintigraphie en médecine nucléaire. Elle permet d’évaluer l’irrigation sanguine du cœur et de détecter des zones du myocarde sous-perfusées ou endommagées. Cette évaluation est importante dans le diagnostic des maladies coronariennes. Ce type de scintigraphie peut être pratiqué après un stress physique ou pharmacologique. Il simule ainsi les conditions dans lesquelles une crise cardiaque pourrait se produire.

Les limites de la scintigraphie en médecine nucléaire

Bien que la scintigraphie soit une technique puissante et polyvalente, elle présente certaines limites qu’il est important de prendre en compte pour une évaluation précise du patient. La scintigraphie reste complémentaire à d’autres examens d’imagerie, et ses résultats doivent être interprétés dans un contexte clinique spécifique.

Résolution inférieure à l’IRM ou au scanner pour certaines lésions

L’une des limites majeures de la scintigraphie est sa résolution spatiale. Elle reste inférieure à celle des examens comme l’IRM ou le scanner. La scintigraphie peut donc manquer de précision pour détecter de petites lésions, notamment celles de moins de quelques millimètres. Par exemple, pour certains types de cancers, elle peut ne pas repérer des anomalies aussi fines qu’une IRM ou un scanner. Elle nécessite alors un complément d’examen pour confirmer ou affiner le diagnostic.

Faux positifs et faux négatifs possibles

Comme toute technique d’imagerie, la scintigraphie présente des risques d’erreurs de diagnostic. Des résultats faussement positifs peuvent survenir lorsque la scintigraphie détecte des anomalies sans qu’il y ait de problème sous-jacent. Une inflammation bénigne ou des variations physiologiques peuvent expliquer ce phénomène.

Des faux négatifs peuvent également se produire lorsque la scintigraphie ne détecte pas des pathologies présentes. Ce problème survient souvent en raison de la faible résolution de l’examen ou du choix d’un radiotraceur qui ne cible pas toutes les cellules malades de manière optimale.

Nécessité parfois de compléter avec d’autres examens

Dans certains cas, la scintigraphie peut être insuffisante pour poser un diagnostic définitif, nécessitant la combinaison avec d’autres techniques d’imagerie. Par exemple, une scintigraphie cardiaque peut être suivie d’une coronarographie ou d’un scanner. Ces examens permettent de mieux évaluer l’état des artères coronaires. De même, en cas de suspicion de cancer, des biopsies ou une IRM peuvent être requises. Elles offrent une évaluation plus détaillée de la tumeur.

Scintigraphie vs autres examens d’imagerie : quelle complémentarité ?

La scintigraphie présente des avantages uniques grâce à sa capacité à visualiser la fonction des organes. Contrairement aux examens d’imagerie conventionnels comme l’IRM ou le scanner, elle ne se concentre pas uniquement sur la structure. Elle complète souvent ces examens morphologiques pour offrir une vision complète de la pathologie. Par exemple, un scanner montre la taille d’une tumeur. La scintigraphie évalue, elle, son activité métabolique ou la perfusion sanguine dans la zone affectée.

La scintigraphie est donc un outil fonctionnel. L’IRM et le scanner restent principalement dédiés à l’analyse morphologique des organes. Cette complémentarité améliore la précision des diagnostics, surtout dans des cas complexes ou pour le suivi de maladies chroniques comme les cancers ou les pathologies cardiaques.

La scintigraphie de demain : innovations en cours

La scintigraphie, bien qu’étant une technique bien établie, continue d’évoluer avec les avancées technologiques. Les chercheurs et les ingénieurs travaillent sans cesse à améliorer la précision, la rapidité et l’efficacité de cette méthode d’imagerie. Ces innovations promettent de transformer les pratiques de médecine nucléaire et d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le diagnostic et le traitement des pathologies.

Caméras plus rapides et précises

Les caméras utilisées en scintigraphie, notamment les gamma-caméras, ont connu des progrès majeurs ces dernières années. De nouvelles générations de caméras permettent d’obtenir des images de meilleure qualité en un temps réduit. Ces caméras sont plus sensibles, ce qui permet de détecter des anomalies plus petites avec une plus grande précision.

Cette amélioration peut rendre la scintigraphie encore plus utile pour le diagnostic précoce, où chaque détail compte pour identifier des pathologies avant qu’elles ne deviennent visibles par d’autres techniques d’imagerie.

Nouvelles générations de radiotraceurs ciblés (médecine personnalisée)

L’un des développements les plus prometteurs en scintigraphie réside dans l’utilisation de radiotraceurs plus ciblés. Ces nouveaux traceurs se lient spécifiquement à des biomarqueurs de certaines maladies. Ils permettent ainsi une détection plus précise et spécifique.

Par exemple, certains traceurs en développement ciblent les cellules tumorales avec une grande spécificité. Ces molécules froides pourraient améliorer la détection des cancers à un stade plus précoce et permettre un traitement plus ciblé.

La médecine personnalisée pourrait aussi bénéficier de ces nouveaux radiotraceurs. En adaptant les traitements aux caractéristiques génétiques ou biologiques de chaque patient, elle utiliserait des radiotraceurs spécifiques pour un diagnostic encore plus précis et personnalisé.

Couplage avec d’autres techniques (TEP-scanner hybride)

Les innovations ne se limitent pas à l’amélioration de la scintigraphie elle-même. L’une des avancées majeures est le développement de scanners hybrides. Ces dispositifs combinent la scintigraphie avec d’autres techniques d’imagerie, comme la tomographie par émission de positons (TEP). Le TEP-scanner hybride couple l’imagerie fonctionnelle de la scintigraphie avec des images anatomiques précises obtenues par scanner. Il offre ainsi une vue détaillée à la fois fonctionnelle et structurelle de l’organe examiné.

Cette approche hybride est particulièrement utile dans le suivi des cancers, des maladies cardiaques et neurologiques. Elle apporte une compréhension complète de la physiologie et de l’anatomie. Elle permet de localiser précisément les zones affectées et d’évaluer leur activité métabolique. Cette combinaison idéale conduit à des diagnostics plus précis et à un traitement optimal.

FAQ : les questions les plus fréquentes sur les examens en scintigraphie

La scintigraphie peut-elle être utilisée pour suivre l’évolution d’une maladie ?

Oui, la scintigraphie est un excellent outil pour suivre l’évolution de certaines pathologies. Par exemple, dans le cas des cancers, la scintigraphie sert à évaluer l’efficacité d’un traitement, observer la régression ou la progression des lésions, et détecter d’éventuelles métastases. De même, pour les maladies cardiaques, cette technique permet de suivre l’évolution de la perfusion myocardique et d’adapter les traitements en fonction des résultats.

Le traceur radioactif reste-t-il dans le corps après l’examen ?

Non, le traceur utilisé en scintigraphie a une durée de vie très courte. Après l’examen, il est rapidement éliminé par les voies naturelles (principalement par les urines). En général, il ne reste pas dans l’organisme plus de quelques heures. Cependant, il est conseillé de boire beaucoup d’eau après l’examen afin de favoriser l’élimination rapide du traceur.

Les résultats d’une scintigraphie sont-ils toujours fiables ?

La scintigraphie est un examen fiable, mais, comme pour tout test médical, des résultats faussement positifs ou négatifs peuvent se produire. Des facteurs tels que la technique d’imagerie, la qualité du traceur, ou la phase du traitement dans laquelle se trouve le patient peuvent influencer l’interprétation des résultats. C’est pourquoi il est souvent recommandé de compléter la scintigraphie par d’autres examens, comme des scanners ou des IRM, pour une analyse plus précise.

Est-ce que la scintigraphie peut être pratiquée chez tous les patients ?

La scintigraphie peut être pratiquée sur la plupart des patients, mais il existe des exceptions. Les femmes enceintes et les femmes allaitantes doivent éviter ce type d’examen, sauf en cas de nécessité absolue et avec l’accord de leur médecin. De même, les enfants doivent être examinés avec une prudence particulière, en ajustant la dose de rayonnement en fonction de leur âge et de leur poids.

Peut-on manger avant une scintigraphie ?

Cela dépend du type de scintigraphie que vous devez passer. Dans certains cas, comme pour la scintigraphie cardiaque ou thyroïdienne, il est demandé de jeûner quelques heures avant l’examen pour garantir que le traceur se fixe correctement aux cellules cibles. Vous recevrez des instructions spécifiques de votre médecin ou du radiologue avant l’examen. Dans d’autres cas, comme pour la scintigraphie osseuse, il n’est pas nécessaire de jeûner.

Quelle est la différence entre scintigraphie et PET scan ?

La scintigraphie et la tomographie par émission de positons (PET scan) sont toutes deux des techniques d’imagerie fonctionnelle, mais elles diffèrent dans les traceurs utilisés. Le PET scan utilise des traceurs plus spécifiques, souvent associés à des molécules biologiques comme le glucose, ce qui permet de détecter des anomalies métaboliques plus fines, comme celles des cellules cancéreuses. La scintigraphie, quant à elle, repose sur des traceurs radioactifs plus généraux et est souvent utilisée pour des pathologies spécifiques comme les maladies cardiaques ou osseuses.

La différence se trouve aussi au niveau des types de rayonnements émis. Pendant que la scintigraphie (tomographie par émission monophotonique) utilise des radiotraceurs avec une émission monophotonique, le Tep-scan détecte des photons gamma de 511 kev émis dans deux sens opposés.

La scintigraphie peut-elle être utilisée pour la détection précoce du cancer ?

Oui, la scintigraphie peut jouer un rôle important dans la détection précoce de certains cancers. Par exemple, la scintigraphie osseuse peut être utilisée pour détecter des métastases osseuses chez des patients ayant un cancer primaire ailleurs dans le corps. De même, la scintigraphie thyroïdienne peut aider à identifier des anomalies au niveau de la glande thyroïde, souvent utilisées pour diagnostiquer des cancers thyroïdiens à un stade précoce.

Quelles sont les alternatives à la scintigraphie ?

Les alternatives à la scintigraphie dépendent de l’indication clinique. Pour certaines pathologies, des examens comme le scanner (TDM), l’IRM, ou l’échographie peuvent être plus appropriés, notamment en raison de leur résolution spatiale supérieure. Par exemple, l’IRM est souvent utilisée pour les anomalies cérébrales, tandis que le scanner est préféré pour l’étude des structures osseuses. Toutefois, la scintigraphie reste incontournable dans de nombreuses situations, notamment pour évaluer les fonctions organiques (comme le cœur, les reins, ou les poumons).

La scintigraphie est-elle couverte par la sécurité sociale ?

Oui, la scintigraphie est généralement prise en charge par la sécurité sociale en France, à condition qu’elle soit prescrite par un médecin et qu’elle réponde à des critères médicaux. Dans certains cas, des dépassements d’honoraires peuvent s’appliquer, notamment si l’examen est effectué dans des établissements privés. Il est toujours recommandé de se renseigner auprès de votre médecin ou du centre de médecine nucléaire pour connaître les modalités précises de remboursement.

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Andy B.

    Technologue en médecine nucléaire et passionné de l'écriture, je partage mes connaissances sur l'utilisation des sources d'énergie atomiques pour le diagnostic et la thérapie. Sur mon blog, vous trouverez aussi des conseils et astuces pertinents pour adopter un mode de vie sain et vous préserver des maladies.

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