Les céphalées en grappe constituent une pathologie qui peut se manifester jusqu’à huit fois par jour, entraînant des douleurs très intenses. Cette maladie affecte essentiellement les personnes âgés de 20 à 40 ans. Si plusieurs causes sont connues pour en être à la base, de nombreux traitements proposés en médecine permettent aussi de la soulager. Que faut-il alors savoir sur les causes, symptômes et traitement des céphalées en grappe ? Cet article vous dit tout sur le sujet.
Qu’est-ce qu’une céphalée en grappe ?
Encore nommée algie vasculaire de la face, la céphalée en grappe se caractérise par des maux de tête extrêmement sévères, plus intenses que les migraines. Cette pathologie peut altérer considérablement la qualité de vie des patients qui en souffrent. Contrairement à d’autres types de maux de tête, la céphalée en grappe demeure rare.
Cependant, elle provoque une douleur intense, généralement constante et associée à des déclencheurs spécifiques. Elle peut survenir à des intervalles réguliers tout au long de la journée ou de la nuit, réveillant les patients peu de temps après le coucher. Les crises nocturnes tendent à être plus débilitantes que celles qui surviennent en journée. L’algie vasculaire de la face se présente sous deux formes, à savoir la forme épisodique et la forme chronique.
Quels sont les facteurs qui déclenchent une algie vasculaire de la face ?
Selon plusieurs études, les causes des céphalées en grappe peuvent être multiples. L’algie vasculaire de la face correspond avant tout à une dilatation des vaisseaux sanguins irriguant le cerveau ou le visage. En effet, en cas de dilatation, une pression est exercée sur le nerf trijumeau, qui conduit les ressentis du visage au cerveau.
Néanmoins, actuellement, les recherches se poursuivent, car cette dilatation reste encore mal comprise. Certains scientifiques stipulent que les vaisseaux sanguins se dilatent en raison des dysfonctionnements de l’hypothalamus. Cette région du cerveau est en fait chargée de :
- La régulation de la température du corps ;
- Gestion de la pression artérielle ;
- Gstion du sommeil ;
- Production d’hormones.
Les causes des céphalées en grappe peuvent inclure la libération spontanée d’histamine ou de la sérotonine. L’histamine est une substance qui notifie la présence d’un corps étranger au sein de l’organisme. Elle est à la base des réactions immunitaires qui aboutissent à l’élimination des allergènes. La sérotonine quant à elle est l’hormone du bonheur, qui assure la régulation de l’humeur.
D’autres causes des céphalées en grappe comme la consommation d’alcool, le tabagisme et les antécédents familiaux de la pathologie sont également à signaler. Ces dernières sont associées à un risque accru des facteurs déclenchants d’une algie vasculaire de la face.
Quels sont les symptômes céphalées en grappe ?
Une fois les causes des céphalées en grappe ou algie vasculaire de la face décelées, il faut savoir que cette pathologie se présente à travers des signes et des effets secondaires très distinctifs. Les maux de tête qu’elle provoque s’installent généralement en quelques minutes, et deviennent automatiquement intenses.
Les signes des céphalées en grappe les plus répandus incluent une douleur faciale intense et unilatérale, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de pression sur le crâne. Il y a également une douleur orbitaire localisée à l’arrière d’un œil. Cependant, celle-ci peut irradier vers d’autres zones comme le front, le nez, les tempes et les gencives de la zone touchée, accompagnées parfois de larmoiement.
L’algie vasculaire de la face se manifeste aussi par une congestion ou un écoulement issu d’une seule narine et une sudation ainsi qu’une rougeur faciales au niveau des douleurs de tête. Notez que la durée de l’inconfort varie entre 15 minutes et trois heures lors de chaque crise. Pendant un cycle donné, les sensations se manifestent toujours du même côté de la tête.
Les migraines ophtalmiques sont habituellement atténuées par l’allongement et le repos. Ce n’est pas le cas de l’algie vasculaire de la face, car la douleur persiste même en position allongée, incitant la personne à marcher. Après une crise de céphalées en grappe, un ptosis et un myosis peuvent survenir du côté de l’œil concerné. Ces apparitions sont connues sous le nom de syndrome de Claude Bernard-Horner.
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Quel traitement pour des céphalées en grappe ?
Le traitement des céphalées en grappe n’offre pas une guérison totale. Toutefois, les douleurs peuvent être atténuées à travers une gestion efficace de la maladie par des approches thérapeutiques comme :
Le traitement des céphalées en grappe à travers une injection
Habituellement, ce traitement est administré par un médecin en cas de crises répétées à travers une injection ou une vaporisation nasale de médicaments. Les substances médicamenteuses souvent utilisées sont le triptan, le dihydroergotamine, le zolmitriptan ou la lidocaïne. Cette solution est parfois accompagnée d’oxygène via un masque facial pour estomper immédiatement les effets de la crise.
L’utilisation des médicaments prophylactiques
Des médicaments prophylactiques peuvent être utilisés dans le processus de prévention des crises. Ces produits permettent de limiter la fréquence et la gravité des crises. Les produits les plus sollicités sont le prednisone, le divalproex, le topiramate, le valproate, le vérapamil ou le lithium.
L’excitation électrique du nerf vague pour le traitement des céphalées en grappe
La stimulation électrique du nerf vague est une nouvelle option thérapeutique permettant aux patients de gérer la douleur issue de l’algie vasculaire de la face. Cela s’effectue à travers le transfert des impulsions électriques au nerf vague. Cette solution est beaucoup plus recommandée pour les cas d’algie vasculaire de la face chronique.
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