La maladie génétique acheiropodie selon santé2fer est une pathologie qui s’exprime par l’absence des membres (les mains ou les pieds) chez certaines personnes. Quoique cette condition médicale n’affecte pas l’espérance de vie, elle peut constituer un frein pour l’épanouissement des personnes atteintes. Vous souhaitez en apprendre plus sur la maladie génétique acheiropodie et ce qu’en dit santé2fer ? Nous vous invitons à lire cet article pour plus de détails à ce sujet.
Origine de la maladie génétique acheiropodie selon santé2fer
La maladie génétique acheiropodie comme le sous-entend son nom est une pathologie d’origine génétique. Elle se transmet ainsi dans les gènes des ascendants aux descendants.
Les causes de l’acheiropodie
Selon santé2fer, l’acheiropodie résulte d’une mutation spécifique au niveau du gène LMBR1. Le Limb region 1 protein homolog est responsable du codage de la famille de protéines membranaires comme la LMBR1. Un autre membre de cette famille de protéines fonctionne comme un récepteur transmembranaire de la lipocaline. Il s’agit en effet d’une protéine qui intervient dans le stockage et le transport de molécules hydrophobes ou celles ayant une sensibilité chimique.
Un intron du gène LMBR1 comporte un module régulateur qui agit en cis pour la protéine Sonic Hedgehog (SHH). Cette protéine joue néanmoins un rôle assez important dans l’organogénèse des vertébrés. Elle intervient notamment dans :
- La croissance des membres ;
- L’organisation du cerveau ;
- Le développement embryonnaire.
Une mutation dans le gène LMBR1, précisément dans le fragment portant le module régulateur du SHH peut ainsi entraîner des dysfonctionnements dans son expression. Elle peut être engendrée par plusieurs facteurs comme la prise de médicaments fœtotoxiques durant la grossesse. Cette protéine étant un morphogène, la baisse de sa concentration chez l’embryon peut ainsi engendrer des malformations, et donc la maladie génétique acheiropodie.
Prévalence de la maladie génétique acheiropodie
La prévalence de cette pathologie génétique dans la population est inférieure à 1/1 000 000. Du point de vue génétique, un enfant issu d’un couple apparemment atteint du mal a 25 % de chance d’être également porteur. Il a en outre 50 % de chance d’être porteur sain, et 25 % de chance de ne pas souffrir de la maladie génétique acheiropodie selon Santé2fer.
Les manifestations de la maladie
L’acheiropodie peut se faire remarquer sous plusieurs angles. Toutefois, la principale manifestation de la pathologie est physique. Elle se remarque en réalité par l’aplasie bilatérale des membres, c’est-à-dire que les porteurs du gène muté sont confrontés à une absence des mains et/ou des pieds dès leur naissance. Pour certains, les terminaisons des membres absents portent des moignons arrondis, sans structure. Dans certains cas, il peut aussi être remarqué des malformations cardiaques, rénales et d’autres anomalies comme le bec-de-lièvre.
Les muscles des hanches et des épaules ne sont pas affectés par la pathologie. Cela dit, les moignons restent mobiles et fonctionnels malgré la malformation. Leurs extrémités peuvent par ailleurs présenter des altérations cutanées, semblables à des cicatrices occasionnées par des coupures ou des brûlures. Il n’y a néanmoins pas de troubles cognitifs ni neurologiques provoqués par la maladie génétique acheiropodie selon santé2fer, et la pathologie n’affecte pas les capacités mentales et les fonctions cérébrales.
Manifestations cliniques de la maladie génétique acheiropodie selon santé2fer
Chez le porteur, la maladie génétique acheiropodie se remarque dès la naissance par la malformation des membres. Elle peut ensuite être confirmée par des examens médicaux dédiés comme l’électrophorèse. Des tests génétiques peuvent en outre être réalisés pour mettre en évidence une mutation au niveau du gène LMBR1. Ils peuvent même être effectués au cours de la grossesse pour un diagnostic prénatal.
Les signes radiologiques de la maladie
Chez les personnes atteintes de la maladie génétique acheiropodie, la radiographie des mains révèle automatiquement l’absence des os constitutifs du carpe. S’il s’agit des pieds, c’est plutôt le tarse qui est absent sur les clichés. Aussi, la visualisation des os longs (humérus, radius, ulna, fémurs, tibia, fibula) révèle leur présence, mais ils présentent souvent des terminaisons abruptes.
Les impacts sur la psychologie du patient
Au-delà des conséquences physiologiques pour les patients, l’acheiropodie à un impact négatif sur l’épanouissement psychologique. Il est aussi désagréable que discriminatoire pour les personnes atteintes de faire face aux échos et murmures de la société en ce qui concerne leur handicap. La sensation d’inspirer la pitié et les regards mal placés peuvent provoquer plus de douleurs. L’ignorance des uns et des autres de la maladie génétique acheiropodie et les éventuels jugements hâtifs peuvent considérablement miner l’assurance des patients.
Lire aussi : Comment se déroule l’IVG médicamenteuse ?
Les solutions pour mieux vivre avec la maladie génétique acheiropodie selon Santé2fer
La maladie génétique acheiropodie n’impacte certes pas le pronostic vital du patient. Mais vivre avec les malformations qui y sont associées peut être très difficile pour les personnes qui en souffrent. De nombreuses solutions existent néanmoins pour soutenir un tant soit peu les personnes affectées par la pathologie.
L’utilisation de prothèses pour une mobilité améliorée
Pour faire face à la maladie génétique acheiropodie, une solution idéale est l’utilisation des prothèses. Ces dernières sont mécaniques à la base, et nécessitent un effort physique considérable pour être utilisées. Toutefois avec les avancées technologiques, de nombreuses améliorations leur ont été apportées. Elles sont désormais conçues avec précision et offrent une mobilité accrue aux patients.
L’accompagnement psychologique pour booster la confiance en soi
Un aspect à prendre au sérieux en ce qui concerne les désagréments liés à l’acheiropodie est l’impact psychologique qu’elle peut avoir sur les personnes qui en souffrent. Un accompagnement psychologique est ainsi d’un réel soutien pour celles-ci. Il permet en effet de booster la confiance en soi chez ces dernières. Le patient apprend ainsi à mieux faire face aux préjugés de la société. Il se crée donc une meilleure qualité de vie malgré son handicap, en développant un mental inébranlable.